Programme Grande École : de belles expériences et opportunités

Quel parcours avez-vous suivi avant d’intégrer le LL.M. in Tax & Law Management en Master 2 du programme Grande École ?

Je suis issue du parcours académique classique : j’ai suivi une classe préparatoire aux grandes écoles de commerce pour intégrer l’EDHEC sur concours en 2019. Initialement, j’envisageais de faire de la finance.

Mais pendant mon année de Pré-Master au sein du programme Grande École de l’EDHEC, j’ai complètement changé d’avis. L’année de Pré-Master est composée d’un tronc commun permettant de découvrir plusieurs matières pour ensuite se spécialiser les années suivantes. C’est grâce aux cours dispensés par les excellents professeurs que j’ai eu un vrai coup de cœur pour le droit ! 

Toutefois, n’ayant pas intégré la filière Business Law & Management (laquelle permet de suivre un double cursus aménagé en droit et management), je craignais d’avoir raté ma vocation. Je m’en suis remise à mes professeurs, en particulier Christophe Collard et Christophe Roquilly, qui tous deux ont pris le temps de m’écouter et de me montrer qu’il était parfaitement possible d’atteindre mon projet professionnel malgré tout. 

Ils m’ont conseillée de m’inscrire à une licence numérique en parallèle de mon Master 1 à l’EDHEC et c’est ce que j’ai fait ! J’ai suivi une deuxième année de licence en droit à Paris-II Panthéon Assas pendant mon année de Master 1 à l’EDHEC, puis une troisième année de licence pendant mon année de césure. Et ce, dans le même établissement. 

Enfin, j’ai intégré le LL.M. in Tax & Law Management en Master 2 en parallèle duquel je suis un Master en Droit des affaires à l’IED de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Pourquoi ce choix de Master 2 ?

Il s’agissait de la suite naturelle de mon parcours ! J’aspire en effet à devenir avocate en droit immobilier, mon projet professionnel s’étant précisé pendant mon année de césure. 

Le LL.M. est parfaitement complémentaire d’un Master en droit : il vise à développer les soft-skills et à apprendre à créer de la valeur organisationnelle et commerciale par le biais du droit. Les cours y sont entièrement dispensés en anglais. Pour quiconque souhaitant travailler dans le droit ou dans la fiscalité, je trouve que ce Master est un vrai plus, car il est très orienté « business value », ce qui est peu enseigné dans les universités. 

Il s’agit d’ailleurs du Master 2 suivi par les étudiants de la BLM dans le cadre de leur cursus. Je trouve que c’est une chance qu’il soit aussi ouvert aux non BLM. Chacun peut ainsi construire son parcours à la carte. 

Où avez-vous effectué les stages de votre année d’immersion professionnelle ? Quelles étaient vos missions ?

J’ai fait mon premier stage de six mois d’immersion professionnelle chez Gide Loyrette Nouel dans le département Opérations et financements immobiliers. J’ai été recrutée grâce à d’anciens élèves de l’EDHEC, Cléopha Thomann et Sami Benanni - que je remercie chaleureusement. Ce stage fut extrêmement formateur. J’y avais des missions très variées : recherches juridiques, rédaction de lettres, de conclusions, de mise en demeure ou de statuts, audit de baux commerciaux voire, traduction d’actes… J’ai été rapidement intégrée dans l’équipe et j’y ai fait des rencontres exceptionnelles. 

C’est grâce à cette première expérience que j’ai pu non seulement confirmer mon souhait de devenir avocate et aussi, de le préciser en envisageant le domaine du droit immobilier. 

J’ai choisi de ne pas faire de deuxième stage de césure pour me concentrer sur l’obtention de ma troisième année de licence en droit à Assas. 

De quelles associations étiez-vous membres ? Pourquoi celles-ci ?

J’étais responsable du pôle Krea (création graphique) de l’association Talons Aiguilles. J’ai aussi participé à la création des associations Vox Borealis (association d’éloquence) et Sunset EDHEC (qui promeut la culture méditerranéenne). 

En début d’année de Pré-Master, intégrer Talons Aiguilles s’est imposé comme une évidence de par l’alchimie que j’ai ressentie d’emblée avec ses membres ! Le projet m’a également séduite : Talons Aiguilles est la première association étudiante de mode de France ! Elle permet de mettre en avant les jeunes créateurs internationaux et de promouvoir l’univers de la mode à Lille. C’est une association très professionnalisante. En tant que responsable du pôle Kréa (création graphique), je gérais toute la production des contenus graphiques de l’association et je manageais une équipe de quatre personnes. J’y ai vécu des moments magiques. Le tissu associatif est vraiment l’une des beaux atouts de l’EDHEC.

Quelles sont vos aspirations professionnelles ? Avez-vous une spécialité en tête ?

J’aimerais devenir avocate ! Grâce à mon stage de césure, j’ai développé une véritable appétence pour le droit immobilier mais je reste ouverte à d’autres spécialités.

Le slogan de l‘EDHEC est make an impact. Comment vous l’appropriez-vous ?

Soyez fiers de votre originalité. À mon sens, l’EDHEC nous apprend à valoriser ce qui fait de nous des personnes uniques et différentes, que ce soit par nos passions ou par notre parcours académique. Pendant mon stage de césure, j’ai ressenti à quel point c’était une force. Je pense par exemple à un élève de ma promotion qui a fait l’armée pendant son année de césure, Julien Dupont Gil-Guzman. J’ai trouvé cela admirable ! 

Pourriez-vous me citer 3 faits qui ont marqué votre parcours au sein du PGE ?

Il y en a tellement ! Le fait est que toute la scolarité à l’EDHEC est marquante.

Le Hackathon ! C’est mine de rien une expérience assez insolite.

Mon intégration à l’EDHEC et le choix d’une association, une période inoubliable où l’on fait de très belles rencontres.

La co-rédaction d’un article pour les Affiches parisiennes sur le thème de la digitalisation de la lutte anti-contrefaçon avec Kylian Baillon. L’article a été lu 18000 fois et partagé par la directrice de l’Union des fabricants français (UNIFAB), c’était très intéressant !

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui vont passer les concours prochainement ?

De s’accrocher ! L’expérience à l’EDHEC vaut largement les efforts consentis pendant la classe préparatoire même si cela peut paraître lointain pendant les concours. Une fois en école, vous vivrez tout plein d’expériences et de belles opportunités se présenteront à vous. 

Après votre intégration, ne vous fermez aucune porte : vous pourrez trouver votre voie à tout moment et il existera toujours un moyen d’y parvenir !