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Parcoursup et Compte Personnel Formation : même combat ?

Dans un contexte marqué par des doutes persistants sur l’efficacité du dispositif Parcoursup, le Pôle de recherche en économie de l’EDHEC Business School publie une étude sur « Les Bénéfices socio…
Temps de lecture :
5 juin 2018
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Dans un contexte marqué par des doutes persistants sur l’efficacité du dispositif Parcoursup, le  Pôle de recherche en économie de l’EDHEC Business School publie une étude sur « Les Bénéfices socio-économiques des diplômes du Supérieur » qui montre notamment que tout ne se joue pas exclusivement au sortir du baccalauréat, et qu’il peut être préférable de voir une partie des néo-bacheliers accéder à l’enseignement du supérieur plus tard, au cours de leur carrière.

Les bénéfices socio-économiques identifiés rendent compte de l’impact de la diplomation sur les rémunérations tout au long de la carrière, de l’accès à l’emploi, des retombées fiscales pour la collectivité, mais aussi des externalités sociales du capital humain.

Arnaud Chéron et Pierre Courtioux, les chercheurs auteurs de l’étude,  partagent leurs conclusions :

  • Les rendements des investissements dans l’enseignement supérieur : il ne faut pas tout miser sur la formation initiale (versus formation continue).
  • Pour les néo-bacheliers peu ou mal préparés à l’entrée dans l’enseignement supérieur, le coût socio-économique d'un échec en licence (abandon après deux redoublements) équivaut à environ 40 000 €.
  • Le bénéfice socio-économique d'une diplomation à 40 ans, relativement à la carrière d’un diplômé du seul baccalauréat, atteint 70 000 euros pour 2 années de formation à Bac+2, contre 86 000 euros pour un diplôme équivalent obtenu en formation initiale.
  • L’obtention d’un diplôme en formation continue peut s’appuyer sur la Validation des Acquis de l’Expérience, réduisant les délais de formation (à 1 an au lieu de 2 par exemple), et donc le temps passé en dehors du marché du travail.
  • Pour les néo-bacheliers qui font le choix initial de pas poursuivre dans l’enseignement supérieur, il faut introduire un droit à la deuxième chance qu’ils pourront exercer plus tardivement dans leur carrière : c’est-à-dire, dans le cadre du CPF, des droits complémentaires à la formation continue crédités initialement sur leur compte.

Pierre Courtioux et Arnaud Chéron affirment « Dans le cadre des réformes actuelles de la formation continue, il faut se donner les moyens de réfléchir à une véritable formation de la deuxième chance! »

Accéder à l’étude dans son intégralité

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