EDHEC Grande Ecole

De la filière GETT au lancement d’un concept food novateur

Quand vous avez opté pour la filière Global Economic Transformation & Technology, pensiez-vous déjà créer une entreprise après vos études ? Oui, j’ai toujours eu en tête de créer mon entreprise, j…
Temps de lecture :
27 nov 2020

Quand vous avez opté pour la filière Global Economic Transformation & Technology, pensiez-vous déjà créer une entreprise après vos études ?

Oui, j’ai toujours eu en tête de créer mon entreprise, j’avais quelques idées en tête, mais je ne savais pas encore dans quel domaine. Le secteur de la food s’est imposé à moi après un stage à Budapest.

Que fait Maison Kurtos ?

Nous faisons des kurtos, une spécialité hongroise découverte lors de mon stage de césure à Flashpoint Venture Capital à Budapest. Le Kurtos, c’est le croissant ou le petit pain des Hongrois ! C’est de la pâte briochée qui est enroulée sur un cylindre, puis cuite au four. Le Kurtos existe en version sucrée (chocolat, cannelle, praliné, caramel…) ou salée qu’on peut décliner en version trois fromages, légumes gratinés, etc. Les Kurtos peuvent se déguster à l’apéritif, au goûter ou en repas accompagné d’une soupe ou d’une salade. Nous nous positionnons sur le marché du snacking. J’ai choisi de me lancer en Alsace car la saveur principale des Kurtos, c’est sucre-cannelle. Une saveur très appréciée en Alsace. La proximité avec l’Allemagne et la Suisse ouvre des perspectives sur ces marchés.

Pourquoi le secteur Food ?

La nourriture est quelque chose que j’adore et tout particulièrement les desserts. Je me suis préparé au CAP pâtissier pendant mon semestre à Berkeley. J’avais emporté tout mon matériel avec moi aux États-Unis puis je l’ai passé en candidat libre à mon retour en France. Pendant ma césure, j’avais travaillé chez Delivery Hero à Berlin en développement stratégique, notamment pour optimiser la logistique des livraisons. J’ai également travaillé sur la fusion/aquisition Delivery Hero Germany et Takeaway sur les questions d’intégration culturelle, d’intégration stratégique… Cette expérience et ma découverte à Budapest des Kurtos m’ont amené vers la création de Maison Kurtos de manière assez naturelle. D’autant que les Kurtos me manquaient quand j’ai quitté la Hongrie. Il faut dire que j’en mangeais presque tous les jours ! J’ai acheté un four spécifique sur Le bon coin, fait des tests de pâte, fait goûter les Kurtos autour de moi pour voir s’il y avait un potentiel. Quelques semaines plus tard, je savais que je lancerai quelque chose autour des Kurtos. J’ai commencé à mûrir le projet à compter de février 2019. J’ai créé Maison Kurtos en juin 2020 à mon retour des États-Unis. Mon mémoire de Master lui est consacré.

Mon expérience d’analyste à Flashpoint Venture Capital va m’être très utile quand je vais lancer une levée de fonds pour soutenir le développement de Maison Kurtos sous forme de chaîne (food truck ou kiosque). Je pense que le Kurtos a le même potentiel que les gaufres, les burgers, les sushis, les tacos… Il faut être le premier à craquer le marché.

Comment le GETT vous a aidé à accomplir votre rêve de créer votre entreprise ?

Aller à la rencontre de différentes cultures m’a aidé à avoir l’audace d’importer un produit culinaire étranger sur le marché français. Á Berkeley, j’ai été fortement incité à créer mon entreprise. Je conserve cet état d’esprit optimiste dans ces temps particuliers que nous traversons. Nous nous sommes lancés en vente à emporter en juin, puis nous avons rejoint des marchés de producteurs avec notre food truck. C’est le modèle qui fonctionne pour nous en ce moment. Nous avons eu la chance de faire quelques événements en septembre et octobre 2020 également. L’absence de marchés de Noël cette année nous oblige à revoir notre budget prévisionnel. Aujourd’hui, nous avons une salariée, mais nous sommes 4 ou 5 quand nous nous rendons à un événement.

Quelle est la réussite dont vous êtes le plus fier ?

Réussir à tout goupiller, finir mes études à l’EDHEC, réussir mon CAP et lancer Maison Kurtos.

Votre meilleur souvenir du GETT ?

Sans hésitation. Le semi-marathon sur le Golden Gate bridge. Habituellement, je fais du 400 m haies plus orienté sprint. Cette sensation de courir avec les autres coureurs sur le pont où il fait bon un dimanche matin à 7 h, c’est juste mythique.

Le GETT en trois mots.

Diverse. Riche d’apprentissages au niveau culturel et personnel. J’ai pas mal grandi tout au long de cette expérience. Enfin, je dirai les liens. La cohorte à laquelle j’appartenais a créé des liens forts, nous avons passé trois ans ensemble. C’est un peu comme une classe verte qui dure longtemps !

Des conseils pour celles et ceux qui veulent entreprendre.

Que l’on soit seul ou que l’on ait un associé, il faut bien s’entourer, ne pas hésiter à solliciter des conseils de gens qui ont traversé les mêmes étapes. Pour ma part, j’ai des contacts tous les trois mois avec le fondateur de Bagelstein, un ancien de ma prépa’ Kléber à Strasbourg.  

Un conseil pour les futurs étudiants du GETT ?

Aller à la rencontre des gens, que ce soit dans votre promo ou dans les universités que vous allez fréquenter. Á Berkeley, je me suis beaucoup impliqué dans la vie étudiante. J’étais dans une troupe de théâtre. J’ai fait du sport avec des athlètes américains. L’intégration est nettement plus forte.

 

 

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