EDHEC Grande Ecole

D’un VIE en Inde à un poste en exploitation : parcours d’un EDHEC au sein du groupe RATP

Quels sont les faits marquants de votre passage à l’EDHEC ? D’abord, le choix d’intégrer la filière Business Law & Management * qui m’a permis d’ajouter une corde à mon arc : celle de mieux…
Temps de lecture :
16 Mar 2021

Quels sont les faits marquants de votre passage à l’EDHEC ?

D’abord, le choix d’intégrer la filière Business Law & Management * qui m’a permis d’ajouter une corde à mon arc : celle de mieux appréhender les enjeux contractuels et juridiques, en plus des aspects commerciaux et financiers enseignés à l’EDHEC. C’est un parcours exigeant, avec des cours supplémentaires à suivre. Sans le savoir à l’époque, c’est le fait d’avoir suivi cette filière qui m’a permis de décrocher le VIE à Mumbai (Inde) car le poste comportait des problématiques de négociations contractuelles et financières. Mon double diplôme m’a permis de me distinguer d’autres candidats et de monter en compétences rapidement.  

Ensuite, de façon assez classique pour un EDHEC, je dirais les événements associatifs. J’ai été président d’Ed’express, une association qui organise des voyages en auto-stop : il y avait au sein de cette aventure beaucoup de bienveillance, on apprenait à voyager différemment à travers des rencontres impromptues et avec peu de moyens.

Enfin, l’international qui est un prérequis de la scolarité : mon stage au Maroc dans un cabinet de conseil en stratégie, où j’ai travaillé sur des problématiques de gestion d’infrastructures, m’a bien préparé pour mon expérience en Inde.

Vous avez fait un VIE en Inde pour RATP Dev. Pourriez-vous nous parler de cette expérience internationale ?

Lorsque j’ai quitté l’EDHEC, j’avais une idée floue de mes débuts professionnels, mais mes stages m’avaient permis de bâtir trois piliers : je savais que je voulais travailler dans un pays en développement, sur un sujet de développement (éducation, développement durable, infrastructures…), le tout au sein d’une équipe inspirante. C’est en cherchant sur Civiweb, une plate-forme de recherche de VIE que j’ai découvert l’offre de RATP Dev. L’objectif était d’accompagner le Directeur dans des négociations de contrat pour la ligne 1 du métro de Mumbai que nous opérions. Tout était réuni dans cette mission : je travaillais en Inde, sur des sujets de transports publics, dans une des villes les plus congestionnées du monde (la ligne 1 permet de faire gagner plus de 2 heures/jour aux habitants) et avec une équipe passionnante.  

Que faites-vous aujourd’hui ? Pourquoi ce secteur des transports ?

A mon retour d’Inde, RATP Dev m’a proposé un poste à la Stratégie où j’accompagne, avec ma Directrice, nos filiales à se structurer, je suis les tendances et signaux faibles du secteur des Transports et participe au plan stratégique de l’entreprise. J’ai la chance d’évoluer dans une entreprise qui réunit les dimensions d’utilité, de développement durable et de travailler sur des projets structurants… Dans les transports publics, il y en a pour tous les goûts, ceux qui veulent travailler sur de la gestion de projets ou du financement peuvent participer à des réponses à des appels d’offres, ceux qui veulent travailler en France pourront travailler sur l’ouverture à la concurrence dans les transports, ceux qui envisagent une carrière à l’international peuvent aussi s’y projeter (à titre d’exemple, nous exploitons une partie du réseau de Bus de Londres, le tramway de Washington, nous venons de gagner le contrat de la Ligne 3 du métro du Caire ainsi qu’un train vers la nouvelle capitale égyptienne…). Il y a aussi la possibilité de faire du management opérationnel, en occupant un poste en exploitation. A compter de Mai 2021, je vais d’ailleurs rejoindre un centre bus RATP à Paris pour travailler sur l’Expérience Client et le Développement. Je m’apprête donc à changer totalement de quotidien et d’interlocuteurs en étant au contact des clients, des conducteurs, des syndicats, des élus locaux, … Ces différentes évolutions, permettent d’avoir un début de carrière très diversifiée. C’est génial de pouvoir changer de poste tous les 2 à 3 ans et de gagner en responsabilités, c’est riche tant sur le plan personnel que professionnel. Les entreprises françaises sont leaders dans la mobilité, aussi, j’invite les jeunes ou futurs diplômés à s’intéresser à ce secteur.

Quelles sont les compétences que vous avez acquises à l’EDHEC qui vous sont utiles aujourd’hui ?

D’un point de vue académique, mon parcours m’a permis de bâtir une culture financière et juridique. Au cours, de mon parcours, les multiples présentations et travaux de groupe préparent certainement au travail de collaboration dans l’entreprise.

Précédemment, la prépa m’a apporté un bagage en Géopolitique, langues et cultures générales qui me permettent de mieux comprendre les enjeux des politiques publiques là où nous opérons et avons des ambitions.

Votre meilleur souvenir à l’EDHEC ?

La 2de édition de la course en auto-stop d’Ed’Express vers Copenhague : nous avons lancé 50 étudiants sur les routes d’Europe pendant 10 jours avec à la fois beaucoup d’organisation et une grosse part d’inconnue. Par exemple, monter à bord d’un camion sur les routes allemandes et l’aider à décharger sa marchandise pour qu’il nous emmène à bon port n’est pas le chemin le plus rapide pour arriver à destination, mais laisse d’excellents souvenirs.  

Quels conseils aux jeunes diplômés ?

Je leur conseille de s’intéresser aux secteurs qui peuvent avoir un impact sur les territoires, le transport public est un bon exemple, car c’est passionnant et concret. Je leur conseille également de ne pas négliger le passage par un poste plus opérationnel, en France ou à l’étranger pour vivre des expériences riches et apprendre du terrain. Les VIE sont, par exemple, un excellent moyen de travailler à l’international et d’avoir de belles responsabilités.

Ma conviction est que l’on est plus heureux quand on travaille dans une entreprise qui permet d’améliorer la vie des citoyens quelle que soit l’échelle.

 

*Créée conjointement par l’EDHEC et la Faculté de Droit de l’Université Catholique de Lille, soutenue par la recherche de l'EDHEC Augmented Law Institute, cette filière -d’une durée de quatre ans - répond aux attentes des cabinets d’avocats d’affaires et des directions juridiques d’entreprises à la recherche de vrais business partners. Vous vous destinerez principalement aux métiers d’avocat d’affaires ou d’avocat fiscaliste, de juriste ou de fiscaliste d’entreprise en France et à l’international.

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